De nombreux
artistes, peintres ou sculpteurs ont honoré de leur présence les différents
salons. Leur participation, au fil des années, a contribué à la notoriété du
salon régional de la vallée de l’Eure. Que ces artistes passés et à venir en
soient ici remerciés.
Peintre invité
d’honneur du 37ème salon artistique régional de la Vallée de l’Eure en 2018.
Kerfily est un paysagiste de soleil né à Bonneval. Il a rendu hommage à la Provence, à la Corse et au Lubéron. Il voue également un culte à la Bretagne dans un constant souci de couleur et de lumière.
La toile est exécutée d’un seul jet. Les suivants gagnent au fur et à mesure en sérénité et les plages de couleurs respirent au gré des lignes croisées de la composition.
Kerfily part d'une idée, du hasard dans l’harmonie des couleurs. Il aime les laisser un peu chahuter entre-elles et provoquer quelques petits problèmes de parcours que l’instinct résoudra. Il en procède une liberté vagabonde énoncée en vocabulaire Kerfiyen, généreux et personnel
Aquarelles, eaux-fortes et d’importants travaux libres en gravure complètent sa création artistique et laissent entrevoir d’autres facettes de l’art de ce navigateur solitaire et insatiable qui aime louvoyer entre les calmes plats de la sagesse et les turbulences de l’aventure.
Parce qu’elle exalte le réel, sa peinture ne laisse pas indifférent.
(Extraits de textes de Jean-Louis Avril)
Graveur invité
d’honneur du 32ème salon artistique en 2013.
« La gravure
est un parcours des mille et une nuits. Chaque artiste ajoute une nouvelle page
à un récit qui enrichit l'histoire de l'humanité depuis la nuit des temps »
D'origine modeste, je n'ai pas baigné dés l'enfance dans
la culture artistique. Les valeurs qui m'ont été transmises se réfèrent
davantage à la satisfaction d'accomplir un travail de mes mains, qu'à une
démarche intellectuelle. Je dois mes premières références artistiques à
quelques numéros d'une revue « Jardins des Arts » parue dans les années 60,
qu'un oncle et une tante, ont bien voulu me confier. Plus tard, à
l'adolescence, j'ai fréquenté assidûment une galerie dont le propriétaire
réservait une large place à la gravure. J'ai ainsi pu me familiariser avec les
œuvres de quelques artistes de ma région dont certains de renommée mondiale (Mohlitz, Trignac, ...) Quand je me suis présenté au
concours d'entrée à l'école des Beaux-arts, je revenais du Service Militaire,
mais comme à ce moment-là, j'avais déjà acquis un bon niveau en dessin, je
représentais une cause perdue aux yeux de l'enseignement institutionnel. J'ai
donc été refusé par suite d'une trop grande aptitude.
Depuis lors, j'ai poursuivi seul ma propre formation en
autodidacte.
Le dessin à la plume a marqué mes premiers pas vers une
activité artistique. C'est en effet sur une base militaire que j'ai peu à peu
affiné ma technique. Mes premiers dessins étaient résolument antimilitaristes
et ont largement circulé dans toute la hiérarchie. Une fois habitué à ce nouvel
environnement, je me suis tourné vers une production plus artistique en me
posant pour la première fois des questions existentielles sur l'Art, sa raison
d'être et ma place dans ce paysage.
Je cherche encore les réponses.
De mes origines modestes, j'ai hérité le besoin de me
justifier en présentant un travail concret, qui atteste de mes efforts. Cette
tendance me pousse vers plus de technique et peut-être moins de liberté
intellectuelle.
Très vite, le trait m'est apparu comme un fil conducteur.
L'étude du geste et de l'émotion qui s'en dégage en laissant une trace sensible
sur le papier a guidé mes pas.
Cette démarche est probablement commune à beaucoup
d'artistes mais chacun y apporte une réponse différente.
Au bout de trois ans, j'avais atteint une vraie maîtrise
du dessin et le passage à la gravure fut un retour à la case départ. Pourtant,
ma première gravure au burin sur cuivre fut parfaitement réussie sans conseil
et sans possibilité de voir le résultat imprimé sur papier. Je n'ai réalisé une
épreuve d'état que plusieurs mois après lorsque j'ai enfin pu me procurer une
presse.
Je n'ai pas eu à retoucher la plaque.
Les raisons de cette transition étaient d'ordre
économique, mais de ce point de vue, je n'ai pas eu plus de chance qu'avec le
dessin. Âgé de 24 ans, isolé et sans ressources, je me suis trouvé dans
l'incapacité de me faire connaître. Je me suis détourné de l'Art pour intégrer
le monde du travail.
C'est en 2002, à la faveur d'une commande par une galerie
pour une série d'estampes animalières d'interprétation, que j'ai renoué
définitivement avec la gravure.
Entre¬¬-temps, j'avais découvert le Plexiglas.
Ce support a eu pour principale vertu de me rapprocher du
dessin et m'offrir un champ d'investigation relativement neuf.
Je suis un voyageur par l'esprit, un indécrottable
sédentaire qui s'accommode d'un espace de vie de la taille d'un mouchoir de
poche. Peut-être les limites qui retiennent mon corps ont-elles libéré mon
esprit. Si je devais me définir, je dirais que je glane autour de moi et dans
ma propre pratique des éléments à partir desquels j'essaie de construire une
image. Je mélange allègrement les rapports de taille, agrandissant exagérément
certains détails tandis que je réduis certains autres avant de les réunir pour
placer sur un même plan l'aspérité d'un trait de crayon et la silhouette d'un
animal. Je leur donne une cohérence nouvelle au point de les rendre
indissociables dans une même vision sensible.
Mon goût personnel me porterait plutôt vers
l'insignifiant et l'éphémère, à mettre en évidence une forme de beauté que nos
yeux ne captent plus tant elle est assimilée à notre quotidien. Poser un regard
différent est l'une des prérogatives des artistes et c'est par cette action que
nous pouvons influencer les esprits. Mon message est des plus simples ;
regardez ce qui vous entoure et préservez-le. J'ai une prédilection pour les
animaux parce qu'ils sont attachants et qu'ils n'ont pas mérité le sort que
nous leur réservons. Nous sommes les conquistadors de la planète et pour
beaucoup d'entre eux, la mise en réserve est l'antichambre de l'extinction.
Nous sacrifions ainsi une diversité d'une richesse incomparable pour asseoir un
mode de vie basé sur le futile et la surconsommation qui nous conduit tout
droit vers l'uniformisation de nos cultures. L'ambition est un moteur qui
pousse l'humanité à dépasser ses besoins pour s'en inventer d'autres et peu
importe si cela doit entraîner des saccages.
En dessin, j'ai organisé mes sujets en trois thèmes
différents :
Les paysages oniriques en grande partie issus de mon
imagination avec parfois quelques personnages.
Les abstraits qu'on pourrait qualifier de réalité dans le
désordre tant les notions de matière et de lumière restent présentes.
Les animaux, vecteurs d'émotions humanistes.
En gravure, je me suis focalisé sur les animaux pour
répondre à une première proposition d'exposer et j'ai poursuivi dans cette voie
par goût, mais également pour éviter d'être trop éclectique.
Mon ambition est de puiser en moi une forme de beauté
revisitée par des outils de graveur et de vous la proposer comme une
alternative au fastfood de la vie telle qu'elle nous est servie. Telle est ma
profession de foi.
Voir la video
de l'artiste en création
Photographe invité
d’honneur du 31ème salon artistique en 2012.
Jean-Claude Conrad a deux passions : la photographie et
la sculpture. Toutefois, Jean-Claude estime que ses photographies manquent de
vie. Elles sont trop plates et prisonnières d’un carcan trop rigide. À
l’inverse, ses sculptures libres de tous mouvements, évoluent dans un esprit dynamique
et contemporain.
Ainsi, photographie et volume ont fusionné pour devenir
UN nouveau mode d’expression. Il s’agit du « Photosculpting, une expression Photovolumique
2 JCC »® qui se décline sous forme de tableau ou de sculpture sur socle (petit
ou grand format).
Ces nouvelles créations ont conduit Jean-Claude dans des directions
insoupçonnées et inespérées avec des exécutions longues et méticuleuses. La
conception d’une photographie « volumique » prend forme dès sa prise de vue
avec des clichés prêts à la réalisation d’une mise en scène sur diptyque ou
polyptyque. La création se poursuit sur un ordinateur équipé de quelques logiciels
adaptés afin d’effectuer les mises en formes nécessaires à cette étape où le
temps ne compte plus, les règles établies étant métamorphosées.
L’impression d’une photographie « volumique » est
réalisée par un laboratoire spécialisé dans le tirage de grands formats et de
différentes finitions.
Des matières diverses (peinture, zinc, bois, textures,
verre, papier, fils, etc.) sont apposées sur les supports. Pour terminer, une
application de pigments ou de vernis, donnera des effets de lumière, sur le
sujet PHOTOSculpté ®.
De nombreuses fois primé lors de salons ou de concours photo,
c’est avec grand plaisir que nous accueillons pour la première fois en tant
qu’invité d’Honneur, un photographe au Salon Régional de la Vallée de l’Eure.
Habitué de notre salon depuis plusieurs années, JCC a su nous émouvoir et nous
sensibiliser, par la qualité plastique de son art, son originalité, et les
mondes imaginaires qui s’en dégagent. Son œuvre nous offre une vision onirique
et surréaliste d’un monde réel, pour lequel seul un artiste de talent est
capable de nous en dévoiler les paradoxes, par la mise en scène artistique des
symboles qui forgent notre inconscient collectif.
Peintre invité d’honneur du 30ème salon
artistique en 2011.
« Il ira loin Surin… ». C’est sur ces paroles
annonciatrices rapportées par une camarade de classe que tout commence. Août
1962, Jean-Paul Surin a 16 ans, et ses œuvres font déjà l’admiration du public
lors d’une exposition à Givet, dans les Ardennes. Jean-Paul a pour ainsi dire
peu d’attirance pour les études. Toutefois, il excelle comme on s’en doute dans
sa matière de prédilection : le dessin, qu’il pratique depuis sa plus tendre
enfance. Il occupe la majeure partie de son temps derrière son chevalet, un
présent qu’il a reçu à Noël comme un cadeau tombé du ciel à l’âge 12 ans. Subjugué
par les tableaux impressionnistes, qu’il découvre très tôt, ce sont dans les
reproductions de Monet, Sisley, Pissaro, Cézanne et
autres de ses pairs, qu’il puisera la moelle substantielle d’un style et d’une technique
qu’il n’aura de cesse de perfectionner.
Fébrilement, les toiles s’enchaînent les unes après les
autres. Les expositions personnelles et collectives se succèdent. Fortement
imprégné des maîtres qu’il vénère, le doute va s’installer peu à peu. Comment
se détacher de l’écrin lorsque le joyau brille de tous feux ? Comment ne plus
peindre « à la manière de… » ? Petit à petit, Jean-Paul va se forger son style.
Un style reconnaissable entre tous. Ses études à l’école des Beaux Arts de
Reims lui ont permis d’apprendre les règles fondamentales de la composition, et
notamment le nombre d’or, qu’il applique avec une grande maîtrise dans ses
tableaux paysagers.
Peintre profondément attaché à ses racines, il peindra «
ses » Ardennes comme personne auparavant.
En 1980, il rencontre Fabienne, sa future femme, avec qui
une nouvelle vie commence. Outre deux naissances
(Nicolas et Pauline), c’est une renaissance qui s’opère.
Le couple voyage et Jean-Paul découvre de nouveaux paysages, d’autres sujets,
un nouvel horizon.
Imperceptiblement, Jean-Paul se détache de ses maîtres.
Surin est né.
Sa palette de couleurs, sa peinture au couteau,
l’empâtement de ses touches de peinture qui donnent un relief incroyable à la
toile, deviennent les caractéristiques élémentaires de son œuvre et de son art.
Sa peinture a aujourd’hui largement dépassé les
frontières de France et d’Europe.
Il est des peintres qui nous font voyager à travers leurs
toiles. D’autres qui nous font rêver, nous émeuvent ou nous transportent.
Jean-Paul Surin nous en offre la synthèse. Après 17 années passées à la célèbre
galerie Vendôme, il expose depuis janvier 2010 à la non moins célèbre galerie Mickaël
Marciano, place des Vosges. Les grandes galeries du monde et ses
collectionneurs l’exposent avec fierté. Et c’est tout simplement cette même
fierté que nous ressentons aujourd’hui en accueillant Jean- Paul Surin qui nous
honore de sa présence pour notre salon Régional de la vallée de l’Eure dont
nous soufflons aujourd’hui les 30 bougies.
Retrouvez sa biographie et ses œuvres sur http://www.jeanpaulsurin.com/
Sculpteur
invitée d’honneur du 29ème salon artistique en 2010.
Cévé (Christine Vasilescu de son vrai nom), est sculpteur animalier. Elle
puise son inspiration du monde animal, dont elle représente les formes et les attitudes avec une
interprétation stylisée, juste et personnelle. Elle crée des œuvres
immortalisées dans le bronze, dont le fini « lisse - tendu », la
douceur qui s’en émane, et la pureté des formes, appellent à la caresse. La
tendresse qui se dégage de son bestiaire est à l’image de son auteur. Humaniste
avant tout, Cévé nous fait partager sa passion de
l’art et des animaux. La poésie de ses œuvres invite à l’évasion, et la
quiétude de ses sujets apaisent l’observateur.
Ses couples
d’oiseaux, qui ont fait sa réputation, deviennent des symboles d’union et de
liberté, porteurs de message de paix et d’universalité.
De ses chats
nonchalants, on discerne le ronronnement du bonheur, si l’on prend la peine de
les observer tranquillement, sans bruit.
Même le hérisson,
d’ordinaire aux piquants si durs, devient une petite boule lisse que l’on
aimerait blottir au creux de sa main.
Artiste de renom dans le monde de la sculpture
animalière, Cévé est membre du bureau de plusieurs
salons nationaux et membre de plusieurs jurys. Elle est aussi commissaire
d’expositions. Primée lors de nombreux salons de prestige, elle expose dans
plusieurs galeries et participe régulièrement à de nombreux salons nationaux et
internationaux. (SNAA, SNBA, Salon des Indépendants, Salon des artistes
français etc.)
Peintre invitée d’honneur du 28ème salon artistique en 2009.
D |
e nationalité
française et américaine, Carina Barone a vécu
plusieurs vies dans le monde entier. Elle a été, au fil du temps, top-model, trapéziste et comédienne. Après une grande
carrière de mannequin, elle a tourné, aussi bien au cinéma qu’à la télévision,
plus de trente films avec des réalisateurs tels que Jean-Luc GODARD, Carlos
SAURA, Euzhan PALCY, ou Yves ROBERT, et a été la
partenaire d’acteurs prestigieux tels qu’Anthony QUINN, Martin SHEEN, Jean
ROCHEFORT ou Lauren BACALL. Elle a
également beaucoup joué au théâtre, et chanté et dansé dans de nombreuses
comédies musicales, avec des metteurs en scène comme Roger LOURET, Molière 95
du meilleur spectacle musical, ou Giorgio STREHLER. Trapéziste de haut niveau,
Carina BARONE a fait ses classes chez un professeur de renom, Pierre BERGAM, et
a suivi les cours de l’Ecole Nationale du Cirque d’ANNIE FRATELLINI. Elle a
exécuté de nombreux numéros de trapèze sous chapiteau ainsi que pour la
télévision ou le théâtre.
Depuis
maintenant plus de 15 ans, elle se consacre entièrement à l’art qui fut sa
première passion de jeunesse : la peinture. Fascinée depuis toujours par
les arts plastiques, amoureuse éclectique des primitifs flamands et italiens
comme de Matisse, elle a choisi la Peinture Primitive Moderne pour mettre en
formes et en couleurs son incroyable vitalité, et peindre avec exaltation, avec
jubilation, sa passion des petites et grandes choses de la vie.
Diplôme de
bronze de la Fête des Arts de l’Espace Nesle en 1995, Carina a reçu en octobre
1996 la médaille de la ville de Paris lors de la 21ème Halle aux Toiles, et le prix
du public 2008 au 44ème Salon d’Arts Plastiques de Châtillon. En
2005, l’une de ses toiles a été choisie pour illustrer la carte de vœux de
l'Organisation Internationale de la Francophonie.
Carina a exposé
dans de nombreuses galeries, en France, en Allemagne, en Suisse, en Espagne,
aux USA, et également dans le cadre prestigieux du Musée International d’Art
Naïf de Vicq, qui a acquis l'une de ses toiles pour
l'intégrer dans sa collection. Une autre de ses peintures va entrer
prochainement dans la collection permanente du Musée International d'Art Naïf
de Magog (Québec).
CARINA BARONE
anime également des ateliers de peinture pour enfants et a réalisé plusieurs
affiches pour le théâtre. En savoir plus…
PAROLES DE PEINTRE…
« Mon premier tableau, je l’ai peint par défi. Une
sorte de pari. Le deuxième, ça a été pour survivre à la douleur dans un grand
moment de solitude. Le troisième par curiosité. Surprise. J’ai découvert que
j’aimais ça. Et que je ne pourrais plus jamais m’en passer. »…
« La seule chose qui me manque pendant que je
peins, c’est de bouger, de courir, de sauter en l’air. »…
« J’aime l’ambiance des pays du sud. L’Andalousie
avec ses terres rouges et jaunes qui font des fonds éclatants. Je raffole des
nuages qui me font penser à des croissants. Comme j’adore tout des arbres, de
n’importe quel arbre. Vous vous rendez compte, l’un de mes tableaux comporte 47
oliviers avec en tout 1500 feuilles, sans compter les olives ! Ça
prend un temps fou et j’y éprouve pourtant du plaisir! »…
« Peindre de la dentelle sur du bois brut, de la
vaisselle bleue et blanche, du linge transparent, me rend joyeuse. »…
« Je peins mes désirs et il arrive parfois qu’ils se
réalisent. Je peins d’une manière ensoleillée pour dire non à la laideur et à
la tristesse. Créer un petit coin de rêve et de bonheur. »…
« Matisse est mon peintre préféré. Il accorde la
même importance au premier et à l’arrière-plan. C’est comme ça que je conçois
la peinture et la vie. L’arbre ne doit pas cacher la forêt mais la forêt ne
doit cacher aucun arbre. »…
« Je suis souvent étonnée qu’un tableau de grand
format soit plus cher qu’un petit qui n’a pas de prix! »…
« Avant on
disait « Naïf », maintenant c’est « Primitif Moderne ». Et
si c’était tout simplement « Libre » ou
« Poétique » ? »
EXTRAITS
CRITIQUES…
« Carina Barone m'enchante
toujours par la modernité, la variété et le courage de ses thèmes. Il se dégage
de son oeuvre une extraordinaire vitalité qui lui
permet, à chacun de ses tableaux, de se lancer sans complexe dans une nouvelle
aventure, à la découverte d'une terre inconnue. (…) Cette artiste se distingue
de la plupart des autres naïfs par une manière résolument contemporaine.
Liberté de ton, de sujets, et de narration. (…) Carina Barone
me donne l'impression de "réparer" le monde avec ses pinceaux, et de
nous le rendre comme neuf, originel, palpitant, animé d'une foi joyeuse et
colorée en l'humanité. Elle nous donne là une bien belle œuvre, ce celles qui
font le pont entre le particulier et l'universel, et qui signalent l'artiste
d'exception. »
Sureau, Le Blog Culture
« Carina Barone est un
super talent. Les visiteurs de l’exposition seront fascinés par sa peinture qui
sait toucher une fibre particulière au plus profond de chacun de nous. »
Martin Buchhorn, Saarbrücker
Zeitung
« Carina Barone ou
l’épicentre de nos rêves d’enfance. (…) C’est bien le désir d’enfance qui est
en œuvre quand on contemple ses tableaux (…) D’emblée l’étincelle provoque le
contact avec le tréfonds de nos origines. Ce tréfonds qui est avant tout le
sien mais avec lequel nous coïncidons comme par magie tant le désir d’innocence
est la chose du monde la mieux partagée. (…) L'un de ses tableaux, Le
mariage, a été volé lors d'une exposition dans la mairie du IVe
arrondissement de Paris. A deux pas de la salle des mariages. Comment ne pas y
voir le symbole de cette irrésistible attirance pour ce qui, derrière
l'apparence, est pour certains plus vrai que vrai. Le voleur n'a-t-il pas voulu
accomplir, à travers cette transgression sociale, ce rituel qui lui était
peut-être refusé dans la vie réelle? Le mystère demeure. Mais pour nous, il n’y
a pas de doute quant à l’immense talent de Carina Barone.
»
Michel Klein, philosophe, collectionneur
« C’est une conteuse inspirée, volubile à souhait qui
joue la générosité et la vitalité dans son vocabulaire pictural. Avec son
extravagance, son exubérance à fleur de peau, CARINA BARONE nous entraîne dans
son monde de rêves et de fantasmes qui lui est si singulier. »
Monique Barrier, présidente de l’ADAC
« L’art de Carina Barone
est le reflet de sa personnalité multiple. Narrative et fantasque, mêlant à son
gré les formes de la prose et les couleurs de la poésie (ou l’inverse!), sa
peinture invite le regardeur à se souvenir et à rêver, autant qu’à célébrer les
plus infimes moments du quotidien. (…) Carina Barone
infuse de l’âme à ses natures mortes. Ses plantes, ses légumes et ses insectes
sont tendres et émouvants. Peints avec une méticuleuse précision, ce sont des
êtres uniques qui participent de l’humanité. (…) Une œuvre dont les couleurs
rayonnent d’enthousiasme et dans laquelle, comme la peintre nous le signale par
le titre de l’un de ses tableau, La Mort, elle-même,
est en vacances! »
Juliet Barnard, photographe – USA
Peintre invitée d’honneur du 27ème salon artistique en 2008.
L |
a peinture d’Emilienne Moreau-Dechelle
fait surgir un monde plastique riche et séduisant à la fois un monde fraternel
et apaisé qui nous révèle la grande maturité du peintre. Elle a médité
l’enseignement des peintres du XXème siècle sans oublier ceux des
siècles précédents) pour exprimer sa conception généreuse de la vie, son amour
de la nature et sa foi en l’homme. (…) Ses toiles sont à la fois de tension et
de sérénité. La richesse des couleurs, la joie qu’elles communiquent en font le
prix » En savoir plus…
Bianca LAMBLIN (Extraits)
Peintre invitée d’honneur du 26ème salon artistique en 2007.
C |
’est vers l’âge
de 5 ans que sa mère l'inscrit à suivre des cours de dessin et de
peinture : bonne idée, car depuis la passion du dessin ne la quitte plus.
Confrontée pendant sept longues années à la stérilité, elle trouvait là un
exutoire à sa colère et à sa souffrance en peignant et en dessinant
quotidiennement. Elle devait créer d’une manière ou d’une autre. A cette
époque, elle ne pouvait dessiner ni les enfants, ni les bébés et encore moins
les femmes enceintes. À la
naissance de son premier enfant, les sentiments de féminité, de maternité et de
paix longtemps refoulés rejaillissent à travers ses œuvres. Aujourd’hui mère de
trois garçons, elle réalise de nombreux portraits d’enfants. La femme reste son
sujet de prédilection. Elle traduit par les couleurs chaudes et son tracé la
joie d’être réconciliée avec cette femme devenue enfin mère… Elle a reçu de
multiples premiers prix en Eure-et-Loir et en Île-de-France. En savoir plus…
Peintre invité d’honneur du 25ème salon artistique en 2006.
T |
hierry CITRON
est un artiste autodidacte qui a su bonifier son talent par un travail
rigoureux, sensible et intelligent. Aujourd’hui, pastelliste en pleine
possession de sa technique, il s’affirme dans des œuvres dont la maîtrise,
unanimement reconnue, ravit bien des admirateurs et prouve – si besoin est,
malgré tous ceux qui le considèrent comme un art mineur – que le pastel,
pratiqué à ce niveau n’a rien à jalouser à la meilleure des peintures. Thierry
CITRON travail sur le motif. Promeneur infatigable, très attentif à ce qui
l’entoure, il décide du thème de son œuvre sur un « coup de cœur ».
Le choix n’est pas raisonné, il est ressenti ; tout est affaire de sensibilité,
d’appel intérieur, de dialogue spontanément noué avec le sujet. D’une manière
générale, il s’intéresse aux choses simples et aux aspects quotidiens de la
vie. Scènes de rue, marchés aux ambiances particulièrement colorées, musiciens
en concert, (la musique jouant u grand rôle dans sa vie), et puis, le plus
souvent, des paysages qu’il traite davantage en poète qu’en photographe. C’est,
en effet, la caractéristique première de son travail : la semi-abstraction
rejette tout réalisme de figuration.
Sur le motif,
les choses se font tout naturellement. Le soleil, la nature, la vie se
manifestent et font naître l’émotion créatrice. La vision réaliste est filtrée
au gré de l’artiste. C’est lui qui organise, déplace, supprime ou ajoute selon
des critères d’ordre esthétique, mais il se laisse aussi gagner par des forces
intérieures dont l’énergie vient nourrir et rythmer les formes alors réduites à
leur essence.
Une bien belle
alchimie qui, restituant la trace de ce qui reste de l’émotion finale, exalte
l’intensité dynamique de la nature offerte ainsi, dans son entité au
spectateur.
Peintre sculpteur invité d’honneur du 24ème salon artistique en
2005.
H |
enri CACHAU
réside à Rambouillet : Il a choisi d’y installer son atelier, où il
organisait notamment des cours de peinture pour les adultes et les enfants.
C’est à l’adolescence qu’Henri CACHAU se découvre le goût de la peinture :
« À 15 ans, mon père m’offre une boîte de gouaches. Vraiment
cette boîte m’a pété à la figure, j’ai reçu l’éclat des couleurs. J’ai su
alors, dans mon for intérieur, qu’il fallait que je peigne d’une façon ou d’une
autre. La couleur, je ne peux pas dire qu’elle m’est facile, mais elle me
vient assez naturellement. (…) Quand je démarre, je sais que la couleur va
venir »
Petit à petit,
Henri CACHAU a très vite été inspiré par la dynamique du mouvement : « Ce qui m’anime vraiment ce qui
m’intéresse, c’est le mouvement, c’est ça que je cherche à mettre sur le
papier. Et aujourd’hui, nous sommes dans un monde de l’image. (…) Moi, j’essaie
de donner une âme à l’image, une âme au mouvement. »
Mais Henri
CACHAU ne se contente pas seulement de peindre, il sculpte, toujours avec ce
même besoin de retranscrire cette dynamique et ce mouvement : « La sculpture, ça aussi je devais
l’avoir en moi depuis toujours. »
Grâce à son
talent et sa notoriété, il a participé à des expositions internationales dans
des villes telles que Paris, Los Angeles, Tokyo, Pékin… et des expositions plus
« locales » telles que Angers, Rambouillet…
Et aujourd’hui il nous fait l’honneur de sa présence à Maintenon.
Peintre invité d’honneur du 23ème salon artistique en 2004.
B |
runo SARI est
né en 1955 à Pont-sur-Yonne. Il est le petit-fils du peintre Arsène SARI,
dernier élève de RENOIR, peintre post-impressionniste.
Il anime des ateliers de créations avec les enfants et les personnes âgées dans
la maison de retraite des sapins bleus de Rambouillet.
« Ma manière de peindre à l’encre sur le
papier a suivi 15 ans de peinture à l’huile sur toile. C’est avec mon fils Lucien
que j’ai trouvé le jeu du trait et du plaisir à ne pas savoir ce qui va être
sur le papier. Je ne sais jamais à l’avance ce qui va se produire. Je raconte
des histoires, rapides parce que flux direct entre mes sens, mon cerveau, mon
cœur et le pinceau. Pas d’hésitation ni de repentir, l’encre ne le permet pas.
Très vite la chose est dite. Je ne la connais pas avant qu’elle ait pris forme
sur le papier. Immédiatement je nomme ce qui est là. » Voir les séquences video
Peintre invité d’honneur du 22ème salon artistique en 2003.
J |
ANVIER est le plus américain des peintres français.
Irrésistiblement, il fait penser à HOPPER. Mais le peintre américain avait devant
lui les grands espaces ou les petites villes du New Jersey tandis que JANVIER
ne nous décrit pas la sociologie d’un monde, pas plus qu’il ne s’attarde sur
les paysages. Ce qui semble le fasciner, c’est ce ballet aquatique qui s’anime
autour d’un bois de Boulogne et de son lac, transfigurés, recréés. Mais au-delà
du lac et des personnages qui évoluent, le peintre tente de saisir une
atmosphère, celle d’un monde disparu. Tout art cherche à rendre vivants et
immortels des instants fugitifs. Une excursion en barque, une promenade main
dans la main : de tels instants, comme l’amour qui les a suscités sont
voués à disparaître. JANVIER, et c’est son grand talent, sait rendre présente
la nostalgie : Il réussit à peindre le frémissement, le tremblé de ce
passé recomposé. Avec lui, on se promène dans ce pays étrange des souvenirs
toujours présents.
Jean-Marie
ROUART, de l’Académie française
« JANVIER est un coloriste qui se penche sur la
nature comme ses arbres s’inclinent au-dessus des cours d’eau avec des couleurs
fortes et pures, mais il n’est pas « fauve ». Il joue avec les mille
éclats et reflets de la lumière, mail il n’est pas
« impressionniste ». Il nous guide sous les ramures des bosquets les
plus champêtres, mais il n’est pas HOKUSAÏ, ni MANET. Il fixe en leur posture
les visiteurs du bois de Boulogne, mais il n’est pas BALTHUS. Il immobilise en
leurs portraits des personnages familiers, mais il n’est pas le douanier
ROUSSEAU. Il est JANVIER. Il réunit tous ces talents sur une palette généreuse
que l’on regrette de ne pas avoir connue plus tôt. Il convainc par un toucher
capable d’exprimer la joie de l’être au monde dans une peinture onctueuse et
sensuelle comme l’eau et graphique comme les arbres qui veillent sur elle. Il
révèle une qualité de regard à la fois libre et indépendant et tout plongé dans
la nature, par une sorte d’intériorité qui nous guide vers la profondeur de ses
mondes imaginaires. Il exprime alors, dans une sorte d’immobilité et de silence
intérieur, une nostalgie d’un paradis perdu, une qualité d’écoute des êtres et
des choses du monde qui résonnent fort en nous. C’est cette qualité qui nous
émeut.»
Claude MOLLARD
Sculpteur invitée d’honneur du 21ème salon artistique en 2002.
L |
a sculpture est l’art de donner une âme à la pierre.
Issue d’une famille d’architecte, je suis d’origine hollandaise. Après avoir
exercé dans s’autres domaines, j’ai pu en France, me consacrer à ma véritable
passion : La sculpture. Des études aux arts plastiques d’Orléans et un
apprentissage en taille de pierre ont complété ma formation. Chacune de mes
sculptures a été réalisée en taille directe de la pierre, sans modelage
d’essai. Les bronzes représentent des tirages très limités de mes sculptures.
J’exprime en général mes idées et mes sentiments par des représentations
abstraites. Mon inspiration est strictement personnelle, et je ne me suis
jamais laissée guidée par des réminiscences historiques ou artistiques. Mon
amour pour les animaux, me pousse quand j’aborde leur représentation, à faire
ressortir leurs caractères et leurs attitudes
plutôt que leur morphologie. Si mon style arrive à les rendre
attachants, j’estime avoir atteint mon but. »
Peintre invité d’honneur du 20ème salon artistique en 2001.
P |
ierre CAZAUX a travaillé
toute sa vie dans le monde du dessin et de la création artistique. Elève des
Beaux-arts de Bordeaux et ensuite des Arts Décoratifs de Paris, il fait une
carrière professionnelle en tant que directeur graphique. Il a gardé de cette
vie professionnelle le souci de la pureté, l’harmonie des couleurs et des
formes. Spécialiste de a gouache, le ciel, la lumière et les grands espaces
l’ont toujours inspiré. Habitant la région de Courville depuis plus de trente
ans, l’entourage beauceron, Chartres et sa région sont entre autres, ses sujets
de prédilection. Le ciel est pour lui un lieu d’inspiration et de liberté.
Toutes les saisons ont inspiré cet artiste qui sait en s’exprimant avec sa
peinture, jouer avec les couleurs et faire chanter les paysages de Beauce. Le
moindre trait de lumière est exploité donnant un aspect bien particulier et
personnel à ses œuvres. Les gouaches de Pierre CAZAUX nous ouvrent les yeux sur
notre paysage quotidien ; il joue avec les ombres et remet les paysages en
scène avec un style de composition qui lui est propre. Il est impossible de
confondre sa peinture avec celle de quelqu’un d’autre.
Peintre invité d’honneur du 19ème salon artistique en 2000.
Q |
ui est Georges
RATKOFF ? Natif de Paris et vivant en Eure et Loir, il a appris à dessiner
dans la rue en observant ce qui se passe dans la vie quotidienne. Il réalise
ses aquarelles avec une touche personnelle et tout en finesse en incorporant
dans ses œuvres des personnages et animaux parfois drôles. Tout y est
représenté : Personnages, vieux métiers, vieilles maisons et scène de la
rue parfois cocasses. C’est un fourmillement de personnages qui rappellent les
bandes dessinées et les personnages de Bruëghel le
tout évoluant dans une vie simple et tranquille. Beaucoup de ses aquarelles ont
été faites à Chartres. Vraiment caractéristique de son œuvre, une grande toile,
qui fait la couverture de ce catalogue représente la cathédrale de Chartres
assaillie par l’ennemi et protégée par une armée entière et imaginative. Aussi
connu en Alsace où il se rend souvent pour des expositions personnelles, il a
su, toujours à sa façon, peindre cette région et la vie au quotidien des
habitants.
Peintre invitée d’honneur du 18ème salon artistique en 1999.
L |
a femme est au
cœur de l’œuvre de Michèle TAUPIN: Elle la célèbre en une écriture rigoureuse
et libre lui conférant une dimension d’éternité. Ces jeunes femmes apparaissent
tour à tour sensuelles rêveuses et tendres, solitaires ou en groupe animé.
Leurs volumes d’une somptueuse plénitude qu’anime la lumière sont rendus par la
couleur retenue et cernée d’un tracé parfois imperceptible. Traduites par une
superbe monumentalité, elles ne perdent rien toutefois de la vie qui les
habite. La peinture de Michèle TAUPIN reflète la paix, l’harmonie, la beauté et
le charme.
« Omniprésente, la femme habite chaque toile de
Michèle TAUPIN femme symbole d’amour mais également symbole de cette puissance
secrète et forte qu’elle détient. Et c’est à travers des jeunes femmes à
l’allure presque mythique, traitées dans leur monumentalité que l’artiste nous
livre, en somme ses réflexions. Femme d’hier, de toujours qui nous touche et
nous séduit… ».
Nicole LAMOTHE
Sculpteur invitée d’honneur du 17ème salon
artistique en 1998.
D |
anièle DEKEYSER est née en 1944. Elle vit et travaille à Rambouillet. Après
avoir exercé son activité professionnelle dans la publicité jusqu’en 1980, elle
s’oriente vers la peinture puis se consacre à la sculpture. Elle découvre alors
que l’argile offre une capacité d’expression qu’elle ne cesse d’explorer. La
matière va lui permettre de capter l’espace autour du corps. Ce corps dont elle
fait ressortir la beauté, la tension toute intérieure.
Pour elle la sculpture n’est pas une copie mais ne dit pas pour autant
ignorer la vie et surtout son acteur principal : l’homme.
Chacune de ses pièces devient une œuvre qui s’exprime par une force, des
volumes, des lignes, des lumières, une vibration de la matière, des ambiguïtés
qui excluent l’anecdote. En marge des modes, des écoles ou des tendances
passagères, Danièle DEKEYSER travaille sans le souci d’être dans une mouvance
ou à contre courant. Jean LANIAU, sculpteur parisien, s’exprimait ainsi : « Danièle DEKEYSER, sculpteur dont le
dessin, quelques traits sur le papier, dégage tant de puissance, d’énergie, de
paradoxe, de sensibilité et de tendresse. Avec un pain d’argile et le modèle,
j’ai eu l’émotion d’être présent à ces moments de création et c’était toujours
un choc devant cet équilibre des formes et des masses structurées comme des
pleins et des déliés. Danièle DEKEYSER, sculpteur rapide, audacieuse et
réfléchie, renouvelle l’art complexe de la sculpture figurative des formes
humaines et intemporelles. »
Peintre
internationale invitée d’honneur du 16ème salon artistique en 1997.
D |
iplômée de l’école Nationale Supérieure des Beaux-arts de
Paris en 1967, pensionnaire à la Casa Velasquez à Madrid, Médaille d’honneur au
salon des Artistes français en 1986, Grand prix de France 1988.
« Il
faut suivre avec le plus grand intérêt l’entreprise de Michelle BATTUT, où se
reflètent, s’unissent et parfois se combattent, tous les courants qui après la
tyrannie de l’abstrait cherchent à rendre le monde à la peinture. »
Jean-Paul SARTRE
L’inde a le bonheur d’attirer les artistes.
« Michelle
BATTUT a compris notre vérité par des sujets imprégnés d’une beauté visuelle où
la puissance se mélange à une qualité de mystère. »
Indira GANDI - 1982
« Murs vétustes que réchauffe un soleil
ardent, tentes et chaises longues sur une plage déserte, la mer le ciel dans
leur infinie immensité ou bien l’atmosphère des îles écrasées de chaleur,
imprégnées d’odeurs, tels sont les thèmes simples en apparence de Michelle
BATTUT. L’imagination se trouve sans cesse stimulée par les toiles de Michelle
BATTUT qui avec une sensibilité toujours contenue, livre sa vision intime du
monde, celle qui est au-delà du visible. Une œuvre d’esthète ? Oui certainement, l’artiste aime la beauté quelle
révèle par la pureté du trait, l’harmonie parfaite des couleurs, c’est aussi le
point de départ d’une réflexion. »
Nicole LAMOTHE
« Michelle
BATTUT impose au monde un style. Ainsi, au cœur d’une sieste métaphysique, un
vieil abri, une barque esseulée, une bicyclette démodée, un mur abîmé, un
graffiti oublié, une porte, un volet retiennent la présence dans une sorte
d’absence. Cette créatrice d’attente possède hautement l’art de la vacance de l’objet. »
Jean-Pierre CHOPIN
Peintre de la
marine, invité d’honneur du 15ème salon artistique en 1996.
M |
ichel Tesmoingt est né à Lille le
22 mars 1928, lauréat de l’école régionale des Beaux-arts de Lille et de
l’école Nationale Supérieure des Beaux-arts de Paris, atelier J. DUPAS, atelier
de gravure CAMI-GOERG.
Il traite avec art, sensibilité et précision les grands
navires de guerre qu’il découpe, analyse et reconstruit en de puissantes
synthèses. Ses œuvres s’écartent souvent de la composition classique,
manifestant un « découpage de la
surface qui multiplie l’approche du sujet et rejoint bien la manière par la
juxtaposition de différents éléments autour d’un même thème, même s’il a dû
faire la part belle à l’exactitude du détail et contenir ses tentations
oniriques et son aptitude à musarder dans les chemins de fantasmes et de
symboles ».
Peintre invité
d’honneur du 14ème salon artistique en 1995.
J |
acques CODOGNO est né le 31 juillet 1943 à Lormaye, en Eure et Loir. Premiers essais en ateliers de
groupes puis, par refus d’une certaine discipline qui, en encadrant le
mouvement prive la spontanéité, il se retranche dans son atelier pour y
travailler seul. E 1972, premiers accrochages en galeries et salons où il
obtient plusieurs prix. Expositions personnelles : Dreux, Rambouillet,
Maintenon, Le Mans, Paris, Nogent le Rotrou etc.
« Il
faudrait pouvoir extérioriser les perceptions personnelles de la couleur, de la
lumière, du mouvement et les écrire spontanément. Suggérer de l’infini avec de
l’indéfini (…)
( …)
Nous découvrons une épaisseur, un sens de la matière et une grande force
picturale (…) Jacques Codogno crée une émotion émotive et interne des paysages
et sait, dans un certain dépouillement exprimer une sincérité, une présence,
une atmosphère. »
Salon de Vanves 1978
« Certaines de vos toiles prouvent que vous
vous tenez à l’écart des cénacles, des parlotes, de la folie picturale et de
son mercantilisme. N’en sortez plus. Envers et contre tous, vous y serez
toujours content. »
William CLOCHARD. Décembre 1983
«
Je suis heureux de voir un peintre qui a une palette. Une palette rare qui ne doit
rien à personne. Votre style commence à se détacher d’influences. Je vois votre
esprit prendre le dessus… je suis enchanté. »
Jacques PLACE le CAISNE – 1983
Peintre
sculpteur invité d’honneur au 13ème salon artistique en 1994.
B |
ernard INCHAKOFF est né en 1933. Fils d’une famille
modeste. De père russe venu en France participer à l’une des batailles de la
Marne et de mère normande. Sculpte et peint depuis l’âge le plus tendre. Exposa
régulièrement depuis 1970, tant en Normandie qu’à Paris.
« Dire
que Bernard INCHAKOFF a le don d’ubiquité n’est qu’un doux euphémisme. Peintre
et sculpteur, l’artiste andrésien conjugue ses
passions au pluriel. »
Eric THERON – Eure-Inter Magazine
« Au
chapitre des révélations, il faut citer Bernard INCHAKOFF de St-André-de-l’Eure, dont l’univers imaginaire a rallié tous
les suffrages. Formes, matières, couleurs, tout concourt à créer autour de ses
personnages une poésie originale. »
La Dépêche d’Evreux – Décembre 1971
« INCHAKOFF
sort nettement du rang avec une « table ronde » d’une rare puissance,
bien composée, attractive. »
Roger BALAVOINE – Paris-Normandie
« Selon
l’angle, la fontaine de Neubourg prend une silhouette dont la diversité fait
aussi le charme… Si bien que la lumière dialogue en permanence avec les
multiples éléments de cette structure à la fois très présente et traversée par
la lumière. »
René ROBINET – La République du Centre
« Bernard
INCHAKOFF, invité d’honneur, a donné un ton figuratif de qualité à ce
salon. »
L’éveil de Lisieux – Octobre 1990
« Le
XIe Salon d’Automne organisé par l’Académie de Arts n’a pas failli à
sa réputation. Avec pour invité d’honneur, un artiste talentueux : Bernard
INCHAKOFF, de St-André-de-l’Eure, ce salon a placé la
barre très haut. »
Ouest France – Octobre 1990
« Cette
exposition de peintures et de sculptures mérite qu’on s’y arrête. Pour y
découvrir notamment les toiles de Bernard INCHAKOFF, invité d’honneur du salon,
dont les tons chauds et colorés, les scènes de vie ou les hommages à la
littérature ne peuvent que retenir le regard. Une fête de l’œil… »
Le Pays ‘Auge – Octobre 1990
« Des
mouettes quoi d’aussi concret au point d’en devenir agaçant ? Et pourtant
tout en elles est vie et mouvement d’où naissent des lignes superbes. Et les
chevaux dont vibrent les corps de métal ! Et les vieux parents dont le
buste accueille le visiteur dans une lumière fleurie ! Présence de la
sérénité sur des visages qui semblent vivre. Bernard INCHAKOFF fait passer dans
des matériaux inertes un frémissement qui ne trompe pas… »
René ROBINET – La République du Centre
« M.
Pommard reprenait la parole pour rendre hommage au sculpteur Bernard INCHAKOFF,
auteur de « l’Aurore », une gigantesque mosaïque de cuivre émaillé,
élément décoratif de la salle polyvalente. La fresque composée d’environ 2000
pavés émaillés représente montage compris quelques 1600 heures de travail, ses
15 m2 en faisant un des plus grands émaux de France. »
Jean-Claude LOUVAT
– Eure Inter
« Deuxième
moment fort de cette matinée avec l’inauguration de la fresque réalisée dans la
salle polyvalente du collège par le peintre-sculpteur andrésien
Bernard INCHAKOFF. (…) Cette réalisation, un des plus grands émaux fabriqué en
France, a été terminée le 5 février 1985. L’artiste andrésien
a été vivement félicité par les personnalités présentes, pour son remarquable
travail… »
Jacques BARBIER – La Dépêche
d’Evreux
Peintre invité
d’honneur du 12ème salon artistique en 1993.
C |
laude LEPAPE est né le 12 février 1913 à paris. « Claude LEPAPE a inventé une nouvelle
sorte de nature morte : la nature morte psychologique, la nature morte
vivante, l’objet devenant « esprit ». Il a introduit en peinture la
verve, la malice et l’espièglerie. Tout en prêtant à ses objets, la grâce de
Boilly, il y ajoute l’attrait des rébus. Il a la distinction d’un petit maître
et l’inattendu d’une boutade d’Aurélien Scholl.
Certains de ses portraits ont la saveur d’une épigramme et le réalisme poétique
d’un plan de Marcel Carné. »
Marcel ACHARD
Sculpteur
invitée d’honneur du 11ème salon artistique en 1992.
P |
assionnée par le dessin et le modelage, Thérèse BLAGNY a
été très tôt l’élève de Geneviève et Jacques YENCESSE, l’un et l’autre
médailliste et sculpteur dijonnais. Il y eut les années d’étude à l’école
Nationale des Beaux Arts de cette ville, dans l’atelier de monsieur HONORE,
grand prix de Rome. Puis le ministère des affaires étrangères lui accorda un
séjour d’un an en Grèce, dans l’atelier de taille du marbre des beaux Arts d’Athènes.
A son retour, elle fréquente l’atelier d’Etienne MARTIN, à l’Ecole des Beaux
Arts de Paris et prend la responsabilité d’ateliers de modelage et taille du
bois. Cela tout en répondant régulièrement à des commandes privées. Si les
réalisations de Thérèse BLAGNY sont généralement de dimensions modestes, elle
s’intéresse néanmoins au rôle fondamental de la sculpture dans
l’architecture. L’invitation à
participer au symposium de sculpture de KADINY, en Pologne, fut l’occasion
d’extérioriser cette recherche. Mais celle-ci se concrétise davantage encore
lorsqu’elle rencontre Dominique DUMONT. Ensemble, ils réaliseront de nombreux
prototypes (« formes lumineuses », mobilier urbain…), e travail
consistant à épurer au maximum les formes sans leur faire perdre vie. Ils
réaliseront également les « sculptures palpables », destinées à
peupler parcs et jardins. Une exposition patronnée par la ville de Paris,
présente ces sculptures. (…) Ce qui importe, c’est le moteur de la démarche et
ce fil conducteur qui ne cesse de s’affirmer dans la recherche de l’expression
du mouvement, dans sa dynamique et son intériorité. Tenter de saisir
l’instantané, non pour le fier mais rendre perceptible quelque chose du mystère
de la vie. L’ambition est grande…mais c’est ainsi. Ce retour inlassable au
thème de l’oiseau, cet intérêt pour le phénomène du vol, est la façon pour
Thérèse BLAGNY, de s’intéresser constamment à l’homme, d’exprimer indirectement
la double nature humaine et spirituelle de celui-ci.
« J’ai
vu, dans votre travail, ce goût de la
rigueur et de la sincérité que je recherche et que j’aime tant présenter à
notre public… »
Patrick BARRER
Mandragore Internationale Galerie d’Art
« Thérèse
BLAGNY est née sculpteur. Cette force primitive qu’elle a pour modeler, ce
fluide, elle les transmet à des formes épurées, précises à l’œil et au
toucher ».
FR3
« Les sculptures
palpables de Thérèse BLAGNY, blocs
colorés qui s’imbriquent les uns dans les autres, font penser à ces heureuses
inventions que l’on découvre parfois dans le parcs et jardins »
TELERAMA
« Les
sculptures de Thérèse BLAGNY, aux couleurs pâles et reposantes, aux formes
arrondies, portent à la rêverie. L’ensemble constitue un lieu propice à
l’imagination dans un univers de formes familières… »
LE PARISIEN
Peintre invité
d’honneur du 9ème salon artistique en 1990.
Né à Chartres en 1935. Diplômé de l’école des Beaux Arts
de Tours et de l’école de peinture décorative Tessier à Tours.
Peintre invité
d’honneur du 8ème salon artistique en 1989.
I |
l peint depuis l’enfance (premier prix du dessin
d’enfants à l’exposition coloniale). Après des études classiques, il s’inscrit
à l’école des Arts Graphiques, avec comme professeur Henri CADIOUX chef de file
des peintres du « trompe l’œil ». A la sortie de l’école, il fait de
l’illustration, de la publicité, du dessin animé et des projets d’impression
sur soierie. Il participe à l’exposition des moins de « trente ans »
(salon de la jeune peinture). Il se fait remarquer par Jean BOURET, critique
d’art. A cette époque, il participe également à de nombreux salons. Contraint à
l’exercice d’une activité professionnelle plus lucrative, il cesse d’exposer
pendant de nombreuses années, et profite de cette interruption pour affiner ses
connaissances. A partir de 1981, il reprend contact avec les expositions,
exposant seul ou en groupe, dans toute la France. Il recueille dans ces
manifestations le soutien de la critique, et obtient de nombreuses
distinctions.
« Des personnages taillés à coup de serpe, de
grands yeux tristes, insaisissables, au regard empli de nostalgie. Des villages
isolés dans les montagnes arides de Haute-Provence. Des natures mortes aux
fruits éclatants de couleurs, des fleurs baignées par des écheveaux de lumière,
filtrés par une fenêtre ouverte sur les collines alentours. Voici les trois
thèmes dominants de l’œuvre, particulièrement attachante, de cet artiste de
caractère, Jacques BOLORÉ.
Naturellement, son esprit vagabond et attentif, l’amène parfois à peindre des
animaux, des nus, ou des sujets plus mystiques. Mais l’ensemble de ses toiles
repose sur des instants privilégiés où sa propre sensibilité esthétique trouve
cette sérénité chère aux peintres affectionnant la quiétude de l’inspiration.
Travailleur acharné, il construit sa toile à partir d’un graphisme succinct,
par touches de peintures conventionnelles. Jacques BOLORÉ dynamise ses huiles à force de couleurs vives, et de
tonalités franches. Il impose cette atmosphère très reconnaissable, à la fois
puissante et volontaire, preuve d’une maîtrise technique élaborée, où la force
et l’énergie transcendent le tableau en une œuvre romantique et tendre. Cette
faculté rationnelle d’exprimer ses sentiments majeurs démontrent en lui un
esprit clair et lucide sur l’existence de la vie. L’artiste nous communique sa
foi et aide à découvrir un univers plus magnanime et moins solennel, où l’homme
responsable porte un regard éclairé sur sa propre subsistance. Ce n’est pas un
hasard si la peinture de Jacques BOLORÉ fait référence dans le monde des Arts. De jeunes
artistes s’imprègnent de ses techniques et puisent, à l’ombre de son crédit,
l’exemple de l’ouvrage élaboré. L’élève ne s’y trompe pas ; il n’est point
de lauriers démérités, il n’est que de considérations reconnues. »
Daniel CHUDET
Peintre invité
d’honneur du 7ème salon artistique en 1988.
I |
l est difficile de résumer Maurice FRUITIER en une page. Il y a tellement de choses intéressantes à dire.
Brièvement:
- Ecole des Arts Décoratifs
- Ecole des Beaux Arts
(Prix Chenavard)
- Ecole du Louvre (Diplôme qui lui
permettrait d'être conservateur de Musée).
Il travaille dans les ateliers d'Othon FRIESRY, puis d'André LHOTE et enfin
Fernand LÉGER. Il effectue de
longs séjours
chez VLAMINCK.
Parmi les nombreux prix et distinctions qu'il a
obtenus on peut trouver entre autres, le Prix de Portrait de la ville de Paris
(Prix Dantan). Médaille de la ville de
Paris, Directeur artistique et conseiller de Pierre LAZAREFF. Comme
tout grand peintre, on peut trouver dans le cheminement de son œuvre plusieurs
grandes périodes:
En 1945, il expose chez DROUIN place Vendôme avec MANNESSIER, TAL COAT, PIGNON, LE MOAL, FAUTRIER. Durant 20 ans
il peint sur le motif avec une production intense: facture traditionnelle et réaliste. Puis il étudie le cubisme et
le fauvisme, Roger de la FRESNAYE et PICASSO. De nombreuses expositions tant en
France qu'à l'étranger ont fait de
Maurice FRUITIER un artiste de classe internationale. Le
critique d'art Paul JOLAS dans un article consacré à l'œuvre de l'artiste
dira entre autres :
« La technique
de FRUITIER suppose la collaboration du spectateur et de l'auteur; le premier
doit tourner autour de la toile pour percevoir les plans superposés, ce qui suppose une
éducation du regard.
L'art dans cette perspective n'est plus une donnée mais une conquête.
Ainsi Maurice FRUITIER retrace-t-il à lui seul l'histoire
de la peinture française incorporant dans une œuvre magistrale la
quasi totalité des courants qui font la richesse d'une tradition artistique. Mais chez
lui il n'y a pas de contradictions ou plutôt les contradictions sont assumées par le prestige de
la création....
Mais à travers ses expériences Maurice
FRUITIER reste fidèle à sa vocation, traduisant inlassablement son rêve créateur de beauté. Il exprime la
volonté toujours tendue de
frayer de nouvelles routes, d'accéder à une suggestion toujours plus concentrée de richesses extérieures. L'œuvre de l'artiste est robotique et rend confiance à ceux qui seraient
tentés de douter de la pérennité de notre Art. »
Peintre invitée
d’honneur du 6ème salon artistique en 1987.
N |
adie FEUZ est née à Genève en 1932. Beaux Arts de Genève…
Puis la France depuis 1960. Rambolitaine depuis 1980, elle ouvre un atelier où
débutants et artistes plus chevronnés se côtoient autour de ses conseils pour
dessiner, peindre. Vice présidente de la société des Arts de Rambouillet.
« Je
vous présente ici mes « NUS DANS L’ATELIER », série sur laquelle je
travaille depuis un an. J’ai voulu replacer le NU dans le contexte de
« travail » autour du corps dans un espace bien déterminé :
« l’atelier ». Je ne raconte pas « d’histoires ». Le nu
devient presqu’un objet et paraît n’avoir qu’un souci, celui de transmettre mon
plaisir à jouer avec ses volumes, ses lignes parfois aiguës ou cassées, son
mouvement.
L’atelier
traduit ici par un jeu de châssis entassés, un tissu, un chevalet, un tabouret…
me permet de m’amuser avec ce qui m’est le plus cher « LA LUMIERE ».
Si une émotion transparait dans ces toiles elle ne m’appartient plus, elle est
vôtre.
Les
gouaches partent, elles, d’une toute autre démarche. Si dans les huiles il y a
tout un travail de réflexion, autour de l’espace, d’une forme, d’un volume par
rapport à un autre, les gouaches sont, elles, presque le hasard d’une émotion
vécue sur place. Pas de corrections, pas de rajout. C’est bon ou pas !
Quant à ces quelques gravures… Je dis toujours, je ne suis pas « graveur »
mais un peintre qui aime creuser le métal, le bois et même le lino et se salir
les doigts avec l’encre ! »
Peintre invité
d’honneur lors du 5ème salon artistique en 1986.
C |
hacun trouve et
précise sa technique en fonction de ce qu’il a besoin d’exprimer, de
communiquer. ROSENKER possède son métier, très sûr, très personnel, mais son
métier ne le possède pas. Savoir exécuter n’est pour lui que le corollaire du
sentiment d’enthousiasme, de l’élan créateur qu’il éprouve en présence de la
nature. Tout paysage l’inspire, fleurs et natures mortes sont aussi sources
d’émotion. Marines ou champêtres, les manifestations visibles de beauté
trouvent en lui une vaste résonance, s’y transforment et s’y affinent. Les
ciels, les eaux, les verdures frémissent en lui du bercement des nuages, des
bateaux et des reflets, des arbres et des toits, abris de l’homme. Ses œuvres
ont le même poids que son amour des choses, elles présentent une densité
charnelle, une richesse homogène qui ne laisse point place aux espaces en
réserve, aux vides plastiques. Il sent juste le rythme des motifs, il a le sens
excellent des plans hiérarchisés et de leur liaison, le premier étant celui du
sentiment, les suivants disposant l’orchestration d’un environnement qui
s’élargit à l’univers, horizons ou maisons, décor actif ou dynamique. Sa
palette participe fondamentalement de l’esprit de l’œuvre ; sans
contrastes violents, elle reste ferme et mesurée, dans l’usage des ocres et terres,
souvent à dominante bleutée ou de vert doux. C’est une atmosphère de paix et de
vérité qui enveloppe ses aquarelles, qui s’en dégage pour nous envelopper, dans
l’affirmation et les vibrations de la vie. »
Robert VRINAT
Critique d’art – Secrétaire Général du Syndicat de la
Presse Artistique Française.